Résumé :
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« Nous avons l'art pour ne pas mourir de la réalité » nous susurre le philosophe. Si vieillir est une réalité, si toute personne qui a un âge est une personne âgée, d'où nous vient donc ce désir de vivre qui permet à une grande majorité d'entre nous de braver les jours, de surmonter la douleur, de vivre cette odyssée périlleuse et héroïque qu'est la traversée de la vie? À quoi bon et pour quoi faire ? Peut-être parce que nous avons une marge de manaeuvre dans cette aventure imposée. Nous ne sommes pas uniquement subissant, nous sommes aussi agissant. Or le moteur de l'action, c'est l'imagination. L'imaginaire ne vieillit pas, bien au contraire, car il se nourrit sur du vécu. D'où l'intérêt d'associer des artistes, des poètes dans le champ de la gérontologie et de la gériatrie, pas comme thérapeutes, mais comme titilleurs, fourgonneurs, producteurs de vent. Oui de vent. De ce vent qu'est l'imagination si nécessaire à cette mystérieuse aventure dans laquelle nous sommes embarqués de notre premier cri à notre dernier souffle. (Source éditeur)
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