Résumé :
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Le sens de l’ouïe revêt une importance quasi vitale. Les animaux y ont recours, entre autres, pour détecter et localiser les dangers. Chez l’Homme, il participe également à la survie, et possède un rôle émotionnel important à travers la perception des ambiances sonores et l’appréciation musicale. Fournissant de précieuses informations sur notre environnement, l’audition contribue à la mémorisation des lieux et des événements. Mais surtout, elle possède un rôle social déterminant, dans la mesure où elle intervient dans la communication verbale. Entendre, c’est aussi écouter et comprendre ce que les autres disent, expriment, font, pouvoir leur répondre et se joindre à leurs activités. Or, non seulement ce sens est fragile, mais nous n’en prenons guère soin : nous exposons volontiers nos oreilles au bruit, de façon involontaire, par l’intermédiaire de la pollution sonore urbaine par exemple, ou volontaire, quand nous multiplions les concerts et l’écoute sonore au casque. Pour ne rien arranger, les structures sensorielles qui permettent de décoder les sons ne se régénèrent pas : une fois détruites, elles sont perdues à jamais. Heureusement, la recherche sur l’audition est en pleine ébullition. S’il n’existe pas encore de traitements, des techniques de réhabilitation impressionnantes ont désormais fait leurs preuves et on peut espérer pouvoir soigner certaines formes de surdité dans les décennies à venir. (Source éditeur)
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