Titre :
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Les bêtabloquants périopératoires : amis ou ennemis ? (2020)
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Auteurs :
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Arnaud Ferraris, Auteur ;
Jean-Luc Fellahi, Auteur
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Praticien en anesthésie réanimation (VOL. 24 N° 2, Avril 2020)
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Article en page(s) :
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69-76
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Langues:
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Français
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Catégories :
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Appareil cardiovasculaire
Intervention chirurgicale
Médicament
Pathologie
Surveillance soins
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Résumé :
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La fréquence cardiaque est un déterminant important du débit cardiaque et la compétence chronotropique un élément essentiel de l’adaptation au stress chirurgical et aux dyshoméostasies périopératoires. À la fois adaptative et potentiellement délétère, notamment chez le patient à risque cardiaque, la tachycardie sinusale pose un problème diagnostique et son contrôle ciblé par des médicaments chronotropes négatifs est une arme à double tranchant. Les bêtabloquants représentent une classe thérapeutique particulièrement intéressante pour le maintien périopératoire de la balance énergétique du myocarde. Ils ont un impact pronostique favorable largement démontré dans la littérature. Ils peuvent néanmoins entraîner des effets indésirables graves. Leur utilisation et leur maintien avant comme après la chirurgie doivent reposer sur une stricte analyse bénéfices/risques individuels. Chez le patient à haut risque cardiovasculaire, le traitement doit être maintenu jusqu’au jour de la chirurgie et repris le plus tôt possible après l’intervention. Cela nécessite une surveillance accrue du patient, idéalement dans une unité de soins critiques. Les nouveaux bêtabloquants injectables à demi-vie courte sont bien adaptés au contexte et aux objectifs périopératoires. (Source éditeur)
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