Titre : | Médicaments : financements publics de la recherche et profits privés (2020) |
Auteurs : | s.a., Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Prescrire (N°443, Septembre 2020) |
Article en page(s) : | 696-699 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Les firmes pharmaceutiques justifient souvent les prix, exorbitants des nombreux médicaments par les coûts élevés de recherche et développement (R&D). Elles ne sont pourtant pas les seules à assumer ces dépenses.
Aux Etats Unis d'Amérique, un quart des nouvelles substances pharmaceutiques autorisées sont issues de la recherche publique. En Europe aussi, la recherche fondamentale publique joue un rôle déterminant dans la découverte de nouveaux médicaments. L'argent public investi dans la R&D de nouveaux médicaments se chiffre en dizaine de milliards d'euros. Les firmes pharmaceutiques bénéficient aussi de milliards en avantages fiscaux, comme en France avec le crédit impôt recherche. Le financement public et la générosité citoyenne sont cependant mal récompensés au vu des sommes de plus en plus importantes consacrées par les systèmes de santé au remboursement de médicaments extrêmement chers. Les exemples de prix exorbitants de médicaments pourtant découverts à l'aide de fonds publics ne manquent pas : pembrolizumab (Keytruda) aux Pays-Bas, ténofir (Viread ou autre) au Royaume-Uni, onassemnogène abéparvovec-xioi (Zolgensma) en France. Dans de nombreux pays, des voix s'élèvent pour dénoncer le fait que les citoyens paient deux fois leurs médicaments, une première fois via la solidarité nationale qui rembourse des médicaments au prix fort. (Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
---|---|---|---|---|---|---|
32659 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |