Titre : | La fracture vertébrale non traumatique : quelle démarche diagnostique ? (2020) |
Auteurs : | M. Slouma, Auteur ; E. Cheour, Auteur ; I. Gharsallah, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal d'imagerie diagnostique & interventionnelle (VOL. 3 N° 4, Septembre 2020) |
Article en page(s) : | 259-272 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction : La fracture vertébrale non traumatique est une situation fréquente en pratique courante. Elle peut être décelée sur une radiographie effectuée au vu d’une symptomatologie pointant le rachis ou fortuitement sur une radiographie effectuée à d’autres fins. La démarche diagnostique doit être structurée. Elle comporte les étapes suivantes : confirmer le diagnostic de fracture vertébrale, distinguer sa nature bénigne ou maligne et enfin, en faire le diagnostic causal.
Données récentes : Le diagnostic positif d’une fracture vertébrale est radiologique. Il est parfois difficile de distinguer une fracture vertébrale bénigne d’une fracture vertébrale maligne. En effet, les fractures vertébrales au cours du myélome multiple peuvent avoir un aspect radiologique d'aspect bénin. De même, les fractures vertébrales ostéoporotiques peuvent avoir, rarement, un aspect pseudo-malin sur l’imagerie. En outre, les signes sémiologiques d’une fracture vertébrale au cours des spondylites infectieuses et des tumeurs primitives bénignes ne se distinguent pas de ceux d’une fracture vertébrale maligne. En l’absence de signes cliniques et biologiques orientant vers une origine maligne de la fracture vertébrale et en présence de signes radiographiques typiques de fracture vertébrale bénigne, il n’y a pas lieu de réaliser d’autres examens d’imagerie (sauf si une cimentoplastie est envisagée). L’imagerie par résonance magnétique est l’examen de référence pour le bilan lésionnel rachidien. Le « fluid sign » oriente plutôt vers une origine bénigne de la fracture vertébrale. Certaines séquences spécifiques, notamment les séquences en opposition de phase (Dixon) pourraient aider considérablement pour différencier une fracture vertébrale ostéoporotique d’une fracture vertébrale maligne. Conclusion : Le diagnostic étiologique d’une fracture vertébrale est basé sur un faisceau d’arguments cliniques, biologiques et radiologiques. L’ostéoporose est l’étiologie la plus fréquente chez le sujet âgé mais reste toutefois un diagnostic d’élimination. (Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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32686 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |