Titre : | Prise en charge des patients en radiologie interventionnelle oncologique en période de pandémie au SARS-CoV-2 (2020) |
Auteurs : | A. Fohlen, Auteur ; J.-B. Sautière, Auteur ; C. Gakuba, Auteur ; et al., Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal d'imagerie diagnostique & interventionnelle (VOL. 3 N° 5, Octobre 2020) |
Article en page(s) : | 293-298 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction : L’activité d’oncologie en radiologie interventionnelle (RI) doit rester une priorité parmi l’activité de RI en période de pandémie au severe acute respiratory syndrome coronavirus-2 (SARS-CoV-2). Elle doit s’adapter aux ressources anesthésiques et capacité d’hospitalisation des patients. Elle doit assurer la sécurité et la protection des patients non suspects d’être atteints par le SARS-CoV-2 ainsi que du personnel quant à la transmission du virus.
Messages principaux : Les actes diagnostiques et thérapeutiques d’oncologie constituent une priorité en période de pandémie de coronavirus disease 2019 (COVID-19). L’état général du patient, ses comorbidités, les risques de contracter une forme grave de COVID-19, devront être pris en compte pour un éventuel report d’intervention ou un transfert du patient vers une structure moins sollicitée par les patients malades du COVID-19. Toutes les étapes du parcours oncologique en radiologie interventionnelle (réunion de concertation pluridisciplinaire, consultation pré- et post-thérapeutique, imagerie pré et post-thérapeutique et intervention de RI) doivent être organisées dans le respect des mesures barrières (règles d’hygiène et de distanciation sociale) pour assurer la protection des patients et du personnel d’une contamination au SARS-CoV-2. Le dépistage des patients COVID-suspects doit être effectué scrupuleusement avant chaque étape du parcours de soin. Les téléconsultations doivent être favorisées, en dehors des consultations couplées à une échographie de faisabilité. Si un bilan scanographique est nécessaire avant une prise en charge, une exploration thoracique peut permettre de découvrir fortuitement des lésions suspectes de COVID-19. Les conditions d’anesthésie (curarisation) doivent être discutées avec l’équipe d’anesthésie-réanimation afin d’optimiser l’utilisation des drogues anesthésiques et diminuer le risque de contagion en salle. Les anesthésies loco-régionales doivent être favorisées. En cette période pandémique, les techniques mini-invasives de radiologie interventionnelle oncologique (RIO) doivent être favorisées aux dépens des traitements chirurgicaux pour diminuer les ressources anesthésiques (personnel et médicaments) en rapport avec les recommandations des sociétés savantes. Un protocole de prise en charge des patients avec un circuit « COVID-non suspect » d’une part et un circuit « COVID-suspect » et « COVID-confirmé » doit être mis en place en collaboration avec l’équipe d’hygiène et l’équipe d’anesthésie. Conclusion : Le patient oncologique doit être une priorité pour la RI en période de pandémie au COVID-19. Toutes les mesures doivent être mises en œuvre pour diminuer le risque de transmission aux patients et au personnel. La RI peut permettre d’optimiser les ressources anesthésiques (médecins et médicaments). (Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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32721 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |