Titre : | L'imagerie d'un LCA traumatique (2020) |
Auteurs : | S. Asfari, Auteur ; Q. Chuzel, Auteur ; B. Bordet, Auteur ; et al., Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal d'imagerie diagnostique & interventionnelle (VOL. 3 N° 6, Décembre 2020) |
Article en page(s) : | 409-421 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction :
La rupture du ligament croisé antérieur est une pathologie fréquente. L’IRM reste à ce jour l’examen de référence pour le diagnostic de rupture et la recherche des lésions associées (méniscales, ligamentaires, tendineuses, osseuses et cartilagineuses) afin d’aider au mieux le chirurgien orthopédique. Données récentes : Le LCA est une structure bi-fasciculaire avec un faisceau antéro-médial (FAM) et un faisceau postéro-latéral (FPL). La radiographie doit orienter vers des signes indirects de rupture comme l’avulsion du massif spinal (plus fréquent chez l’enfant), la fracture de Segond (reflet d’une atteinte du ligament antéro-latéral) ou la fracture de la tête fibulaire (reflet d’une atteinte du point d’angle postéro-latéral). L’IRM reste à ce jour l’examen de référence, à réaliser idéalement 3 à 4 semaines après le traumatisme. En plus des séquences habituelles, des séquences plus spécifiques sont possibles, en cas de doute sur une rupture partielle notamment. Les signes directs (interruption ligamentaire) mais aussi indirects (tels les contusions osseuses) permettent de confirmer le diagnostic, en particulier s’il existe des doutes quant à une rupture partielle. La description des lésions associées représente l’enjeu majeur de l’IRM avec notamment la recherche de lésions méniscales, ostéochondrales, ligamentaires ou l’atteinte des points d’angle. Conclusion : L’IRM permet de rechercher les signes directs et indirects de rupture. Son but principal n’est pas tant la confirmation de rupture du LCA, déjà souvent diagnostiquée par le chirurgien orthopédique, mais bien le bilan des lésions associées qui modifiera la prise en charge chirurgicale. Il faudra préciser le type de rupture en utilisant en cas d’hésitation entre rupture partielle ou complète des séquences spécifiques (3D millimétriques ou « BIF-TECH » par exemple). (Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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32778 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |