Résumé :
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La radiothérapie abdomino-pelvienne peut induire des lésions aiguës ou chroniques au sein de la paroi de l’intestin grêle, dénommée intestin grêle radique (IGR). Le traitement de l’IGR en phase aiguë est symptomatique, l’évolution étant favorable avec l’arrêt de l’irradiation. À l’inverse, la toxicité tardive peut survenir jusqu’à 30 ans après l’arrêt de la radiothérapie, posant le problème de son diagnostic positif. Près d’un patient sur 5 traités par radiothérapie, va présenter des signes cliniques significatifs d’IGR, incluant un syndrome occlusif, un syndrome de malabsorption, une dénutrition et/ou des complications. La prise en charge thérapeutique doit être multidisciplinaire, axée principalement sur la correction de la dénutrition. Le traitement chirurgical est indiqué en cas de complications (i.e., abcès, perforation, fistule) et/ou de résistance aux traitements médicaux ; la résection intestinale étant préférée à la simple dérivation interne. Les risques majeurs en cas de résection itérative sont le syndrome de grêle court et le recours à l’assistance nutritionnelle définitive. (Source éditeur)
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