Résumé :
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En France, près de 20 ans après la mise en œuvre dans l'Union européenne de la directive de 2002 encadrant l'utilisation des compléments alimentaires, leur consommation et leur diversification sont en hausse constante. Les pharmaciens d'officine en sont les premiers distributeurs, en concurrence avec les sites marchands sur internet, qui progressent. Une directive européenne de 2002, transcrite en France en 2006, définit trois procédures d'autorisation de mise sur le marché des compléments alimentaires, selon que les ingrédients sont ou non déjà commercialisés en France, ou dans l'Union européenne. Plusieurs milliers de demandes par an concernent des ingrédients qui étaient commercialisés dans l'Union européenne mais pas en France. Fin 2020, hormis une liste européenne de vitamines et minéraux, la plupart des ingrédients sont autorisés au niveau national, notamment des plantes et des huiles essentielles, avec des différences notables entre États membres. En France, le système d'autorisation des compléments alimentaires, assuré par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (Dgccrf), manque d'exigence en termes de protection de personnes, notamment pour les nouveaux ingrédients déjà commercialisés dans un autre État membre. Les informations dont peuvent disposer les consommateurs sur les compléments alimentaires sont insuffisants et difficiles à retrouver. Elles sont dispersées dans divers arrêtés ministériels, dont les mises à jour reposent sur des recommandations de la Dgccrf. Début 2021, il n'existe pas de base publique française ou européenne conçue pour les consommateurs et les professionnels de santé permettant de connaître les ingrédients autorisés, avec leurs conditions et restrictions éventuelles d'utilisation, ni les ingrédients interdits ou dangereux. (Source éditeur)
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