Titre :
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Le flux 4D : techniques et principales applications pour l'étude de l'aorte thoracique (2021)
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Auteurs :
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E. Gabiano, Auteur ;
V. Silvestri, Auteur ;
J. Pagniez, Auteur ;
et al., Auteur
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Journal d'imagerie diagnostique & interventionnelle (VOL. 4 N° 2, Avril 2021)
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Article en page(s) :
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130-139
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Langues:
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Français
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Catégories :
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Aorte
Artériosclérose
Imagerie résonance magnétique
Innovation technologique
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Résumé :
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La séquence en contraste de phase 2D a démontré sa validité dans la quantification des flux en IRM. Elle peut désormais être acquise dans les trois dimensions au cours d’un cycle cardiaque, on parle alors de flux 4D. En moins de dix minutes, avec ou sans injection de gadolinium, cette séquence permet de couvrir la totalité de l’aorte thoracique ainsi que sa valve. Le volume obtenu après post-traitement permet l’évaluation de plusieurs paramètres hémodynamiques dans tous les plans de l’espace au cours de chaque phase du cycle cardiaque. Les informations recueillies offrent une analyse qualitative et quantitative du flux sanguin. Plusieurs modes de visualisations sont disponibles afin d’apprécier des caractéristiques qualitatives telles que le type d’écoulement (laminaire, hélicoïdal ou turbulent) ou son excentricité. Les tracés de particules représentent la dynamique du flux, avec un codage variable selon l’intensité et la direction des vecteurs vitesses. L’évaluation quantitative repose sur des paramètres classiques tels que la vitesse ou le débit ainsi que sur des marqueurs tels que la force de cisaillement ou la perte d’énergie liée à un flux turbulent. Ces paramètres ont permis une meilleure compréhension des perturbations hémodynamiques retrouvées dans les principales pathologies aortiques. L’excentricité du flux et la contrainte de cisaillement ont par exemple permis une meilleure compréhension du développement des anévrysmes aortiques dans la bicuspidie valvulaire. Cet article a pour objectif de présenter les points techniques essentiels du flux 4D ainsi que les principales applications dans la pathologie aortique valvulaire et pariétale. (Source éditeur)
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