Titre : | La transplantation utérine : essor de la technique chirurgicale, nouvelles indications. État de l’art avec revue de la littérature (2021) |
Auteurs : | Ludivine Dion, Auteur ; L. Jacquot Thierry, Auteur ; A. Tardieu, Auteur ; et al., Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Gynécologie obstétrique fertilité & sénologie (Vol.49 N°3, Mars 2021) |
Article en page(s) : | 193-203 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Objectif - L’objet de cette revue de la littérature est de faire le point sur les évolutions de la transplantation utérine (TU) dans le monde et de développer les nouveaux questionnements posés par cette technique en 2020.
Méthodes - Selon le modèle PRISMA, via PubMed nous avons recherché les publications contenant les mots-clés : uterus transplantation et UT and cryopreservation entre 2000 et 2020. Résultats - Au moins 76 TU ont été réalisées dans le monde ayant permis la naissance de 19 enfants en bonne santé. L’indication princeps reste l’agénésie utérine (syndrome MRKH>85 % cas) puis l’antécédent d’hystérectomie (hémorragie de la délivrance ou cancer du col) et l’utérus non fonctionnel (syndrome d’Asherman, adénomyose diffuse). Les deux types de donneuses (vivantes et décédées) sont développés représentant respectivement 75 % et 25 % des TU ; le taux de succès en termes de retour des règles est supérieur dans le groupe donneuse vivante et est de 79 % vs 68 % dans le groupe donneuse décédée. Le choix du type de donneuse doit tenir compte des contraintes des deux procédures. Les complications chirurgicales (grade III) pour la donneuse sont estimées à 14 % représentées essentiellement par des plaies de l’uretère. Des simplifications techniques concernant le retour veineux du greffon mais aussi la réalisation d’une chirurgie robot-assistée permettraient de diminuer le temps opératoire pour la donneuse et de faciliter le geste de prélèvement. Conclusion - La TU est une alternative complémentaire à la gestation pour autrui (GPA) et à l’adoption permettant aux patientes d’être mère porteuse, légale et biologique de l’enfant. Les potentielles complications chez la donneuse doivent être prises en compte dans ce choix. Un élargissement des indications vers les patientes souffrant d’infertilité utérine non absolue est en cours de réflexion.(Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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ESF00241 | PER | Périodique | Bibliothèque ESF | Périodique | Disponible |