Titre : | Voie combinée vaginale-cœlioscopique versus cœlioscopie seule dans la prévention de l’atonie vésicale après résection d’endométriose rectovaginale profonde avec large infiltration vaginale (2021) |
Auteurs : | H. Roman, Auteur ; E. Desnyder, Auteur ; J. Pontré, Auteur ; et al., Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal de chirurgie viscérale (VOL.158 N°2, Avril 2021) |
Article en page(s) : | 125-133 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Objectif de l’étude : Évaluer si la voie combinée vaginale-cœlioscopique peut réduire le risque d’atonie vésicale postopératoire, par rapport à une approche exclusivement cœlioscopique, chez les patientes présentant une endométriose rectovaginale profonde avec infiltration vaginale étendue.
Design : Il s’agit d’une étude rétrospective comparative de cohorte avec recueil prospectif de données issues de la base de données Cirendo. Setting : Centre hospitalier universitaire. Patients : Cent trente-deux patientes consécutives ayant subi une chirurgie d’exérèse d’une endométriose rectovaginale avec une infiltration vaginale de plus de 3 cm. Interventions : Voie combinée vaginale et cœlioscopique versus cœlioscopie seule. Analyse et principaux résultats : Soixante-deux patientes ont été opérées selon la technique combinée vaginale-cœlioscopique (groupe d’étude, ou cas), et 71 patientes ont été opérées par cœlioscopie seule (témoins). Les taux préopératoires de dysurie cataméniale et de sensation de vidange vésicale incomplète étaient comparables entre les deux groupes. Un bilan urodynamique préopératoire a été réalisé chez 18 % des cas et 38 % des témoins, avec des résultats anormaux respectivement dans 27,3 % des cas et 11,1 % des témoins. Une dysurie sévère postopératoire immédiate (résidu postmictionnel > 100 ml) est survenue respectivement chez 14,7 % des cas et 24,3 % des témoins. Il y avait une réduction significative par 13 % du risque d’auto-sondage intermittent au moment de la sortie dans le groupe des cas. Trois mois après l’opération, 1 cas et 6 témoins présentaient une atonie vésicale persistante nécessitant un recours prolongé aux auto-sondages. Conclusion : Comparée à la voie cœlioscopique exclusive, la voie combinée vaginale-cœlioscopique pourrait réduire le risque d’atonie vésicale postopératoire après l’exérèse des gros nodules endométriosiques rectovaginaux, probablement en raison d’une diminution du risque de lésion des nerfs splanchniques pelviens au niveau des espaces paravaginaux. (Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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32958 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |