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Résumé :
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Le burn-out ou épuisement professionnel a été décrit dans les années 1970 d'abord chez les médecins et infirmiers. En 2020, le burn-out a été défini par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un syndrome d'épuisement spécifiquement professionnel ; les soignants semblent particulièrement touchés. Le burn-out associe à des degrés variables chez une même personne : un épuisement émotionnel ; un sentiment de dépersonnalisation ; et une diminution du sentiment d'accomplissement dans l'exercice de sa profession. Le burn-out se traduit progressivement par des manifestations émotionnelles, physiques, cognitives, comportementales, un désengagement, des doutes, une perte d'estime de soi. Il est cause de troubles psychiques, notamment dépressifs, avec lesquels il est parfois confondu. La diversité des critères de définition utilisés dans les études ne permet pas d'estimer avec fiabilité la prévalence du burn-out chez les soignants. Cependant, la souffrance liée au travail est réelle chez les soignants, qu'ils soient en exercice ou en formation. Ils sont exposés à nombre des facteurs de risques psychosociaux reconnus, individuels tels les conflits de valeurs, ou collectifs, liés à l'organisation et à la pénibilité du travail. Depuis 2020, la pandémie de covid-19 met encore plus à l'épreuve les soignants. Mi-2021, il est trop tôt pour savoir ce que les pouvoirs publics feront en termes de ressources humaines et de reconnaissance des soignants et quel sera son impact sur ce burn-out. (Source éditeur)
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