Résumé :
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Le système de santé japonais, à l'instar du français, est historiquement de type bismarckien. Celui-ci se distingue des modèles beveridgien et libéral essentiellement du point de vue de son financement (via les cotisations salariales et non par l'impôt ou l'initiative individuelle) et de son administration (paritaire et non centralisée ou confiée à des entreprises privées). Mais ce qui nous intéresse ici est que le modèle bismarckien repose sur une très grande autonomie des professionnels de santé et, singulièrement, des médecins (liberté d'installation et de prescription, paiement à l'acte, hyperspécialisation, etc.). Au Japon, cette caractéristique est renforcée par la place qu'y tiennent historiquement les soins infirmiers. C'est donc en lien avec ce contexte que doit s'analyser la forme japonaise de l'émergence et du développement des pratiques infirmières avancées. (Source éditeur)
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