Résumé :
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Dans une interview accordée à Libération le 11 décembre 2017, Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, déclare que la « tarification à l’activité (T2A) nous a fait perdre le sens de la mission de l’hôpital en nous faisant courir après la rentabilité, et que cette logique était arrivée à son terme ». En 2020, en pleine crise épidémique de coronavirus, le président de la République déclare à son tour que « la santé gratuite sans conditions […], ce ne sont pas des coûts ou des charges, mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe […]. Il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché ». Des discours qui vont à rebours de la politique d’austérité menée tambour battant à l’endroit des hôpitaux depuis vingt ans. Mais au-delà des discours politiques, qu’en est-il réellement de l’avenir du principal mode de financement des hôpitaux : la tarification à l’activité ? (Source éditeur)
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