Titre : | Le travail de nuit "cancérogène probable" (2021) |
Auteurs : | s.a., Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Prescrire (N°454, Août 2021) |
Article en page(s) : | 624-626 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Parmi les situations ne correspondant pas à des horaires "standard" de travail, figurent le travail en équipes successives, dénommé travail posté, et le travail de nuit. En France, environ 15% des salariés sont exposés régulièrement ou occasionnellement au travail de nuit.
Selon une évaluation de l'Agence nationale de sécurité sanitaire et du travail (Anses), le travail de nuit a de nombreux effets délétères sur la santé, notamment des troubles du sommeil, une baisse de performances cognitives, l'obésité, le diabète de type 2 et les maladies coronariennes. En 2007, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) avait classé le "travail posté avec perturbation du rythme circadien" dans le groupe des cancérogènes probables. En 2019, une nouvelle évaluation du CIRC a permis de classer plus spécifiquement le "travail posté de nuit" dans le groupe des cancérogènes probables (cancers du sein, de la prostate, du côlon et du rectum). Ce classement identifie un danger. Il ne quantifie pas le risque, ni le niveau d'exposition pouvant conduire à un cancer. (Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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33077 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |