Résumé :
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Jean Bodin ne disait-il pas : « Il n’y a richesse ni force que d’hommes » ? Les accords du Ségur de la santé, signés le 13 juillet 2020, ont répondu à une attente légitime des hospitaliers : voir enfin actée la revalorisation de leur carrière et de leur rémunération, pour un travail au service des patients dont tout un chacun, depuis le début de la pandémie, reconnaît le caractère indispensable au bien commun. Si cette reconnaissance marque une avancée salutaire, elle constitue davantage un commencement qu'un aboutissement. L'aspect rémunératoire n'est qu'un aspect des enjeux de la gestion des ressources humaines hospitalière en matière d'attractivité et de fidélisation. La crise sanitaire met en exergue la nécessité première de placer, au centre de la GRH, les enjeux de santé au travail et de qualité de vie au travail. (Source éditeur)
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