Titre :
|
Mise au point sur l’utilisation du GammaOH en anesthésie–réanimation (2021)
|
Auteurs :
|
Xavier Tête, Auteur ;
Yannick Masson, Auteur ;
Nicolas Donat, Auteur ;
et al., Auteur
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Anesthésie & réanimation (VOL. 7 N° 5, Septembre 2021)
|
Article en page(s) :
|
356-361
|
Langues:
|
Français
|
Catégories :
|
Anesthésie [réanimation]
Effet secondaire
Epidémie
Hypnotique
Médicament analgésique
Virus
|
Résumé :
|
La vague épidémique de COVID-19 de mars 2020 et l’afflux de patients en soins critiques requérant ventilation mécanique et sédation-analgésie ont mis sous tension l’approvisionnement en médicaments hypnotiques. En réponse à ce problème, les autorités sanitaires françaises se sont massivement dotées de Gamma-OH, dont l’usage en anesthésie–réanimation était devenu exceptionnel. Cet hypnotique de cinétique lente se distingue par sa très bonne tolérance hémodynamique et respiratoire au prix d’effets secondaires métaboliques notables nécessitant une surveillance régulière de l’ionogramme et du statut acido-basique. En raison de ces caractéristiques pharmacologiques, son utilisation à large échelle en réanimation ne peut être recommandée qu’en situation de crise sanitaire imposant une épargne des sédatifs conventionnels. Sa prescription comme co-sédatif doit alors être de courte durée (idéalement moins de 72 heures) et assortie d’un contrôle rapproché de la profondeur de la sédation et des effets secondaires métaboliques. Si pour beaucoup ce médicament relève de l’histoire de l’anesthésie–réanimation, son utilisation, bien que rare, subsiste encore en médecine de guerre, en médecine de catastrophe et dans les centres de traitement des brûlés. (Source éditeur)
|