Résumé :
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En obstétrique, les causes d’un état de choc sont les mêmes que celles des décès maternels : cardiopathie, embolies amniotique et pulmonaire, hémorragie du post-partum, sepsis (pour les plus fréquentes). La survie fœtale est directement dépendante de la qualité de la réanimation maternelle. L’appel à l’aide de l’ensemble de l’équipe d’obstétrique et de l’équipe d’assistance circulatoire doit être immédiat. Il est important de ne pas modifier la prise en charge d’un choc en raison de l’état de grossesse, et en dehors de certaines spécificités (extraction fœtale utile des que la taille de l’utérus atteint l’ombilic pour améliorer la réanimation maternelle en cas d’arrêt cardiaque, ECMO précoce surtout en cas d’embolie amniotique). Tous les traitements d’urgence et les algorithmes de réanimation appliqués en population générale sont utilisables dans la circonstance. Une des difficultés est de reconnaître la gravité de l’état chez des patientes jeunes dont la tolérance hémodynamique est prolongée. Les aides cognitives de la SFAR et les scores de gravité, comme le shock index, doivent être connus et utilisés. La communication et le travail d’équipe sont essentiels à la bonne conduite de la prise en charge, surtout en situation critique ou le stress dégrade les interactions entre les soignants. (Source éditeur)
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