Résumé :
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Quand les élèves de la promotion diplômée en 2010 ont commencé à étudier à la Harvard Business School, l’économie américaine se portait bien et leurs ambitions professionnelles étaient potentiellement illimitées. A peine quelques semaines plus tard, l’économie s’est effondrée (c’est le fameux krach de l’automne 2008 qui fut suivi par ce que l’on appelle « la Grande Récession » dans le monde anglophone). Du coup, ils ont passé ces deux années d’étude à réévaluer leur vision du monde et leur définition du succès. Les étudiants semblaient très conscients de la façon dont le monde avait changé (comme le montrent les différents points de vue récoltés dans cet article). Au printemps 2010, ils ont demandé à Clayton Christensen, un de leurs professeurs à la Harvard Business School, de leur donner un cours, mais pas sur la façon d’appliquer ses principes et sa pensée à leur carrière une fois leur diplôme en poche. Non, les étudiants voulaient savoir comment les appliquer à leur vie privée. Clayton Christensen a partagé avec eux des lignes de conduite qui l’avaient aidé à donner du sens à sa propre vie. Bien que la pensée de Clayton Christensen vienne d’une profonde foi religieuse (il était mormon), ces stratégies peuvent être mises en œuvre par tout un chacun. C’est la raison pour laquelle Harvard Business Review les a partagées avec ses lecteurs dans cet article paru dans l’édition américaine de juillet-août 2010. À la suite du décès de Clayton Christensen, le 23 janvier 2020, l’édition française de Harvard Business Review a décidé de lui rendre hommage en publiant ce texte original, que nous n’avions jamais traduit jusqu’à présent. Il a gardé toute sa pertinence. (Source éditeur)
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