Titre : | Dispositif intra-utérin au cuivre (DIUc) : comparaison de la tolérance et de l’efficacité chez des nullipares et des multipares sur 6 mois (2021) |
Auteurs : | B. Branger, Auteur ; E. Priou, Auteur ; P. David, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Gynécologie obstétrique fertilité & sénologie (Vol.49 N°12, Décembre 2021) |
Article en page(s) : | 897-906 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction :
Le dispositif intra-utérin au cuivre (DIUc) est un moyen de contraception, non hormonal, efficace et de longue durée d’action et peu utilisé chez les patientes nullipares en France. Les objectifs de l’étude sont de comparer la tolérance du DIUc par le taux de continuation à 6 mois entre des patientes nullipares et des patientes multipares, et d’évaluer les complications et effets secondaires à la pose et au cours du suivi. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique prospective multicentrique avec suivi pendant 6 mois. Les patientes majeures ont été incluses à Nantes de février 2019 à octobre 2019 lors de la pose de DIUc dans les différents centres : le service de santé des étudiants (SUMPPS) (Nantes), le centre Clotilde de Vautier de la clinique Jules Verne (Nantes) et dans les cabinets de gynécologues de Nantes. Résultats : Au total, 94 patientes ont été incluses lors de la pose du DIUc. À 6 mois, 77 patientes ont répondu au deuxième questionnaire, 49 patientes étaient nullipares et 28 étaient multipares. La douleur à la pose était supérieure chez les nullipares avec une EVA de 6,5 ± 2,4 (0–10) pour 3,9 ± 2,2 (0–8) pour les patientes multipares (p < 10−4). Le taux de continuation à 6 mois du DIUc étaient de 92,8 % pour les multipares et 83,4 % pour les patientes nullipares, sans différence significative (p = 0,25). L’expulsion était la seule complication retrouvée avec 12,2 % chez les nullipares et 3,5 % chez les multipares (p = 0,40). Par ailleurs, 64 % des patientes observaient des règles d’abondance supérieure à avant sans différence avec la parité, et 72 % des nullipares déclaraient avoir des dysménorrhées nécessitant la prise d’antalgiques, contre 47 % des multipares (p = 0,025). Les nullipares étaient très satisfaites ou satisfaites pour 89 % dans la vie quotidienne et 96 % d’entre elles dans la vie sexuelle, sans différence avec les multipares (respectivement 97 % et 100 %). Conclusion : Il n’y pas de différence sur le taux de continuation à 6 mois entre les nullipares et les multipares. Les nullipares se plaignaient plus souvent de dysménorrhées par rapport à la période avant le DIUc. Les taux de satisfaction étaient comparables. (Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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ESF00288 | PER | Périodique | Bibliothèque ESF | Périodique | Disponible |