Titre : | Aspergillose bronchopulmonaire allergique (2022) |
Auteurs : | Antoine Pelcat, Auteur ; Anne-Laure Brun, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal d'imagerie diagnostique & interventionnelle (VOL. 5 N° 5, Octobre 2022) |
Article en page(s) : | 292-297 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction : L’aspergillose bronchopulmonaire allergique (ABPA) fait partie du spectre de l’aspergillose pulmonaire et des pneumonies à éosinophiles. Sur la base du PNDS (Protocole national de diagnostic et de soins), cet article dresse un bref rappel sur la physiopathologique et les critères diagnostiques de la maladie avant de s’attarder sur les caractéristiques radiologiques, et notamment tomodensitométriques, associées à l’ABPA.
Données récentes : L’ABPA est causée par une réaction immunoallergique complexe à l’inhalation de spores aspergillaires, entraînant une croissance endobronchique non invasive du champignon. La maladie survient le plus souvent dans un contexte d’asthme ou de mucoviscidose, plus rarement chez des patients ayant une bronchopneumonie chronique obstructive (BPCO). Elle évolue par poussées, avec des périodes de rémission et d’exacerbation pouvant aboutir à une corticodépendance et des lésions de fibrose pulmonaire prédominant aux lobes supérieurs. Le diagnostic associe des éléments cliniques, biologiques et radiologiques. Les anomalies radiologiques les plus fréquentes au moment des poussées incluent bronchectasies, impactions mucoïdes, plages de condensation et micronodules centrolobulaires épars, parfois atélectasies. La présence de mucus spontanément dense au sein des bronches dilatées en tomodensitométrie est très évocatrice du diagnostic et doit être activement recherchée par les radiologues, en particulier chez les patients adressés pour un asthme sévère ou difficile à contrôler. Conclusion : L’ABPA est une forme d’aspergillose non invasive touchant exclusivement les voies aériennes chez des patients prédisposés. La présence de bronchectasies chez un patient asthmatique est atypique, et doit faire rechercher d’autres signes évocateurs du diagnostic, notamment la présence d’impactions mucoïdes dont le caractère spontanément dense est pathognomonique. (Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
---|---|---|---|---|---|---|
10880 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |