Résumé :
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L'anesthésie des tumeurs cérébrales vise à maintenir les équilibres hémodynamique et métabolique cérébraux avant, pendant et après la chirurgie. Cela nécessite le contrôle de l'hypertension intracrânienne (HIC), une pression artérielle (PA) stable, le contrôle de la glycémie, de la natrémie et de la température. Pendant l'intervention, le maintien d'un cerveau détendu permettant une chirurgie dans de bonnes conditions repose sur le choix de la technique anesthésique (halogénés ou agents intraveineux), la posture, les conditions de ventilation, la PA, l'utilisation de solutés hypertoniques ou le drainage du liquide cérébrospinal (LCS). L'anesthésiste doit être prêt à gérer des complications aiguës telles qu'une hémorragie sévère, une bradycardie ou une poussée hypertensive dans la chirurgie proche du tronc cérébral, une toux avec hernie cérébrale ou une hypotension liée à une profondeur d'anesthésie excessive. Le réveil est une période à risque pendant laquelle l'hypertension artérielle peut favoriser une hémorragie cérébrale et l'hypercapnie peut augmenter la pression intracrânienne (PIC). La qualité de l'analgésie est essentielle pour limiter les variations tensionnelles. Les premières heures postopératoires sont une période critique pour détecter rapidement les complications telles que l'hémorragie cérébrale, une crise d'épilepsie, une hydrocéphalie aiguë ou un œdème cérébral d'aggravation rapide. (Source éditeur/auteur)
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