Titre : | Retirer un organe sain pour se protéger du cancer (2022) |
Auteurs : | Patrick Benusiglio, Auteur ; Camille Desseignés, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Bulletin infirmier du cancer (vol. 22 n°4, octobre - décembre 2022) |
Article en page(s) : | 177-179 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Nous ne sommes pas tous égaux devant le cancer. Certains individus ont en effet une prédisposition et sont porteurs, dans leur patrimoine génétique, d’une ou plusieurs anomalies favorisant certains cancers appelées « variants pathogènes ». Il s’agit d’anomalies (une ou des mutations au sein de gènes spécifiques) transmises le plus souvent par l’un des deux parents, et présentes du premier au dernier jour de vie.
Ces variants pathogènes ne sont en général pas trouvés par hasard : ils sont déjà identifiés chez un patient touché par un cancer. Les membres de la famille peuvent ensuite réaliser un test génétique afin de savoir s’ils en sont également porteurs, ceci dans le cadre d’une consultation spécialisée. Suite à un dépistage génétique, certaines personnes se retrouvent ainsi concernées par un risque non négligeable de développer un cancer dans les années à venir. Peut alors se poser la question de la chirurgie : faut-il, doit-on envisager de se faire retirer en totalité un organe – estomac, thyroïde, seins ou ovaires par exemple – pour se protéger ? La question est d’autant plus lourde de conséquences que ces personnes sont, au moment où elles doivent faire ce choix, en parfaite santé et que le cancer ne se déclarera pas forcément. On parle alors de chirurgie prophylactique. En voici les exemples les plus emblématiques. (Source éditeur/auteur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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25568 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |