Résumé :
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Nous vivons en société. Nous sommes fondamentalement des êtres de relation. Serions-nous seuls devant la mort ? Dans les équipes de soins palliatifs, on démontre que non. En prouvant que nous sommes vivants jusqu’au bout, parce qu’un humain se tient aux côtés d’un humain, sur le chemin.
Les évolutions de la société nous bousculent. La culture des soins palliatifs se répand comme un immense progrès humain. Elle place le soin de la vie, le soin de l’homme, à un haut niveau d’exigence, elle place le lien au sommet du soin. Dans le même temps, depuis quelques décennies, se développe une culture de l’individualisme, qui place la satisfaction du désir de chacun, l’autonomie du sujet, au sommet des valeurs. « Mon corps m’appartient », « ma vie m’appartient », sont les slogans qui conduisent l’homme contemporain à vouloir maîtriser la vie entièrement, de sa conception à sa fin. D’où l’émergence, après la question de l’avortement, de celle de l’euthanasie et du suicide assisté. (Source éditeur/auteur)
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