Résumé :
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L’exposition à la haute altitude nécessite une acclimatation progressive. Quand elle est prise en défaut, peuvent survenir des pathologies spécifiques dont la forme mineure est le mal aigu des montagnes (céphalées, troubles digestifs, fatigue, insomnie) et les formes compliquées sont l’œdème pulmonaire et l’œdème cérébral de haute altitude qui sont des urgences vitales. Le traitement préventif repose essentiellement sur une montée progressive (règle des 400 m) et l’acétazolamide. Le traitement curatif passe par le repos, des antalgiques pour les formes mineures, une réoxygénation (descente, oxygène, caisson de recompression) et des corticoïdes pour les formes graves. Pour traiter l’œdème pulmonaire, on administre en plus des bloqueurs calciques ou des inhibiteurs de PDE5 pour baisser la pression artérielle pulmonaire. Une consultation de médecine de montagne avec un test d’effort en hypoxie permet de détecter les sujets à risque de développer des formes graves, et de proposer des conseils adaptés à chaque individu. (Source éditeur/auteur)
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