Résumé :
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La pratique sportive, en général, favorise la survenue d’une mycose qui reste habituellement superficielle. La natation, la gymnastique, le marathon, le judo et la lutte sont les sports les plus touchés. De nombreuses études épidémiologiques réalisées sur les sites sportifs révèlent que les visiteurs qui les fréquentent ont un risque plus élevé de mycoses (essentiellement Tinea pedis appelées aussi « pieds d’athlètes ») que dans le reste de la population générale. Les espèces rencontrées sont pratiquement toutes des dermatophytes d’origine anthropophile, principalement Trichophyton rubrum et Trichophyton interdigitale et plus rarement Epidermophyton floccosum. Ces mêmes espèces sont retrouvées sur le sol et le carrelage de ces établissements sportifs comme sur les dojos des judokas. Chez les lutteurs et les judokas, qui pratiquent des sports de contact, on observe des petites épidémies de « Tinea gladiatorum » dues à Trichophyton tonsurans donnant en plus des atteintes cutanées (Tinea corporis) et parfois du cuir chevelu (Tinea capitis). Pour d’autres sports, nécessitant le port prolongé de chaussures fermées (basquettes) et/ou de vêtements de peau ajustés près du corps favorisant la transpiration, ce sont les intertrigos à dermatophytes ou à levures qui prédominent. Plus rarement, la pratique de l’équitation, par contact avec un animal contaminé, peut exposer à des risques de dermatophyties zoophiles. (Source éditeur/auteur)
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