Résumé :
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Le plexus lombal innerve la partie antéro-médiale de la racine du membre inférieur. La chirurgie du genou et de la hanche sont des chirurgies fonctionnelles pourvoyeuses de douleurs post-opératoires potentiellement sévères et d’une incidence élevée de chronicisation douloureuse. L’analgésie balancée, insuffisante pour assurer seule la réhabilitation postopératoire, doit être généralement associée à une analgésie régionale intéressant le plexus lombal et ses branches. Les abords classiques plexiques et tronculaires, comme le bloc du nerf fémoral, ont été délaissés au profit de techniques infiltratives ou interfasciales. Parmi les blocs plus distaux, le PENG bloc, le bloc au canal des adducteurs, l’infiltration chirurgicale du site opératoire ont pour avantage de réduire l’incidence du bloc moteur du quadriceps induit par les blocs nerveux classiques plus proximaux. L’inconvénient majeur des abord plus distaux reste une moindre qualité d’analgésie notamment au-delà des premières heures et l’absence d’injection continue postopératoire. Chaque équipe doit convenir, par type de procédure chirurgicale, d’une combinaison de techniques pouvant allier confort du patient, impératifs chirurgicaux et réhabilitation. (Source éditeur/auteur)
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