| Titre : | La place du radiologue dans la névralgie pudendale par compression canalaire : état des lieux en 2022 (2023) |
| Auteurs : | M. Loisy, Auteur ; R. Perolat, Auteur ; P. Viala, Auteur ; F. Snene, Auteur ; S. Boudahmane, Auteur ; T. Abada, Auteur ; J.-P. Beregi, Auteur |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Journal d'imagerie diagnostique & interventionnelle (vol. 6, n°2, avril 2023) |
| Article en page(s) : | 106-113 |
| Langues: | Français |
| Catégories : | |
| Résumé : |
Introduction :
La névralgie pudendale par compression canalaire est une pathologie mal connue et sous-diagnostiquée, responsable de douleurs périnéales chroniques. Les études les plus récentes ont permis à la Fédération européenne de la douleur de publier en 2022 son premier consensus d’experts. Données récentes : Les critères du diagnostic positif de la névralgie sont appelés critères de Nantes, publiés en 2008 par J.-L. Labat, et reposent sur 4 éléments cliniques et la positivité d’un bloc nerveux guidé par imagerie. Le rôle du radiologue est donc fondamental. Le traitement est initialement symptomatique, fondé sur les conseils ergonomiques et les traitements des douleurs neuropathiques. Les résultats d’un essai clinique contrôlé récent ont remis en question la place de l’infiltration locale de corticoïdes dans le traitement de la pudendalgie. Dans cet essai clinique contrôlé, l’ajout de corticoïdes aux anesthésiques locaux n’induit aucune différence significative sur les résultats cliniques à long terme. Le rôle thérapeutique de l’infiltration du nerf pudendal reste donc à prouver. La chirurgie est le seul traitement curatif qui a fait preuve de son efficacité à long terme sur les douleurs. Conclusion : Le manque d’études solides a induit une grande disparité dans la prise en charge de la névralgie pudendale selon les centres. À ce jour, les études nous permettent de faire le diagnostic de cette affection de manière spécifique grâce aux critères de Nantes, et de proposer la chirurgie comme seul traitement curatif ayant fait preuve de son efficacité à long terme, l’essai contrôlé de J.-L. Labat de 2016 ayant remis en question l’efficacité des corticoïdes locaux. La place du radiologue dans la prise en charge reste fondamentale puisque la positivité d’un bloc pudendal anesthésique est nécessaire au diagnostic positif. L’infiltration associée de corticoïdes et les résultats à long terme devront être examinés au cours d’études prospectives à plus fort impact. (Source éditeur/auteur) |
Exemplaires (1)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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| 33367 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |
