Titre :
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Suivi de la maladie résiduelle dans le leucémies aiguës myéloïdes (2023)
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Auteurs :
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Bouchra Badaoui, Auteur ;
Ivan Sloma, Auteur ;
Sihem Tarfi, Auteur
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Revue francophone des laboratoires (551, avril 2023)
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Article en page(s) :
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64-74
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Note générale :
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Fait partie du dossier : "Les leucémies aiguës myéloïdes"
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Langues:
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Français
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Catégories :
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Biologie
Leucémie
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Résumé :
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Le statut de la maladie résiduelle mesurable (MRD) des patients atteints de leucémie aiguë myéloïde est un indicateur pronostique indépendant pour la stratification du risque et la planification du traitement, associé à d’autres facteurs cliniques bien établis, tels que la cytogénétique et la biologie moléculaire, définis au moment du diagnostic. Elle peut être évaluée par biologie moléculaire et/ou par cytométrie en flux (CMF). À ce jour, l’évaluation de la MRD par biologie moléculaire est très dépendante du marqueur de suivi et de la technique. La qPCR est une technique très sensible mais s’adresse uniquement à des hotspots mutationnels. Le séquençage haut débit (NGS) peut quantifier des mutations dans de nombreux gènes mais requiert l’utilisation de code-barres moléculaires et une analyse bio-informatique complexe pour atteindre des niveaux de sensibilité suffisants. Cette méthode reste aujourd’hui peu standardisée et insuffisamment validée dans les essais cliniques. L’évaluation de la MRD par cytométrie en flux est possible grâce à deux approches : la détection de blastes exprimant un phénotype immunologique aberrant associé à la leucémie (LAIP pour leukemia associated immunophenotype) et la recherche de cellules souches leucémiques CD34+CD38- exprimant au moins un marqueur aberrant absent sur les cellules souches hématopoïétiques. (Source éditeur/auteur)
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