Titre : | Epidémiologie microbienne et sensibilité aux antibiotiques des prothèses pariétales abdominales infectées (2023) |
Auteurs : | M. Siebert, Auteur ; C. Lhomme, Auteur ; E. Carbonnelle, Auteur ; C. Trésallet, Auteur ; A. Kolakowska, Auteur ; F. Jaureguy, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal de chirurgie viscérale (vol. 160, n°2, avril 2023) |
Article en page(s) : | 91-96 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction : Les infections de prothèse pariétale abdominale sont des complications rares. Leur prise en charge est complexe du fait de l’émergence des résistances bactériennes aux antibiotiques, de la présence de matériel étranger et de la nécessité d’une antibiothérapie prolongée. Le choix de l’antibiothérapie probabiliste dans ce contexte est un sujet de controverse. L’objectif de cette étude est de décrire l’épidémiologie microbienne des prothèses pariétales infectées afin de guider le choix d’antibiothérapie probabiliste.
Matériel et méthodes : Une étude monocentrique, rétrospective, a été conduite entre janvier 2016 et décembre 2021 chez les patients hospitalisés pour une infection de prothèse pariétale au CHU Avicenne en région parisienne. Les données cliniques et microbiologiques comme la sensibilité aux antibiotiques ont été collectées. Résultats : Vingt-six patients ayant une infection de prothèse pariétale ont été hospitalisés au cours de cette période. Les prothèses étaient situées en position pré-aponévrotique (n =10, 38 %), rétromusculaire (n =6 ; 23 %) et intrapéritonéale (n =10 ; 38 %). Parmi les 22 (84 ; 6 %) infections documentées, 17 (77 ; 3 %) étaient polymicrobiennes. Au total, 54 bactéries ont été isolées avec 48 antibiogrammes disponibles. Les bactéries le plus souvent représentées étaient les entérobactéries (n =19), Enterococcus sp (n =11) et Staphylococcus aureus (n =6). Les bactéries anaérobies ont été peu isolées (n =3). La sensibilité aux associations amoxicilline–acide clavulanique, métronidazole–céfotaxime, pipéracilline–tazobactam et au méropénème étaient respectivement de 45,5 %, 68,2 %, 63,6 % et de 77,2 %. Conclusion : Dans cette série, les infections de prothèse pariétale étaient fréquemment polymicrobiennes. L’association amoxicilline-acide clavulanique ne devrait pas être utilisée en probabiliste en raison du fort taux de résistance. L’association pipéracilline–tazobactam semble être une option plus adaptée afin de préserver les carbapénèmes, une classe d’antibiotique à plus large spectre. (Source éditeur/auteur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
---|---|---|---|---|---|---|
33374 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |