Titre : | Est-il possible de réduire en sécurité l'utilisation du pH in utero en salle de naissance ? Analyse des pratiques (2023) |
Auteurs : | Louise Ghesquière, Auteur ; Marine Moreeuw, Auteur ; Elodie Drumez, Auteur ; Mélissa Gilbert, Auteur ; Sandy Hanssens, Auteur ; Morgane Védé, Auteur ; Charles Garabedian, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Gynécologie obstétrique fertilité & sénologie (vol. 51, n°5, mai 2023) |
Article en page(s) : | 270-274 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Objectif : Évaluer nos pratiques cliniques depuis la mise en place de différents outils pour réduire l’utilisation du pH in utero (pHiu) en salle de naissance.
Matériel et méthodes : Une étude monocentrique rétrospective a été réalisée dans notre maternité universitaire du CHU de Lille d’octobre 2016 à mars 2021. Toutes les patientes en travail avec un accord de voie basse, un fœtus en présentation céphalique et ne présentant pas de contre-indication à la réalisation d’un pHiu ont été incluses. À partir de 2019, une formation des équipes à l’interprétation du rythme cardiaque fœtal et une modification des pratiques en salle de naissance avec l’introduction de la stimulation au scalp fœtal ont été mises en place afin de réduire l’utilisation du pH in utero. Afin d’évaluer l’impact sur les pratiques cliniques, le taux de pHiu, le nombre de pHiu réalisé par patiente, les taux d’accouchements instrumentaux, de césariennes et de pH à la naissance inférieurs à 7,0 ont été étudiés et comparés dans le temps. Résultats : Au total, 1515 patientes ont eu un ou plusieurs pHiu sur notre période d’étude, soit 7,3 % (1515/20 562). Le taux de pHiu a significativement diminué de 2016 à 2021 : en 2016, 12,1 % (142/1171) de notre échantillon avaient eu un pHiu au cours de leur travail, contre 3,4 % (33/963) en 2021 (p<0,001). Le taux de pH à la naissance<7,0 est, quant à lui, resté stable et oscillait entre 1,6 et 2,2 %. De même, les taux d’accouchements instrumentaux et de césariennes sont restés stables, oscillant respectivement de 17,7 % à 21 % et de 9,8 % à 11,6 %. Conclusion : L’amélioration des connaissances en physiologie fœtale, la sensibilisation des équipes aux limites du pHiu et l’introduction de la stimulation au scalp fœtal ont permis une diminution du nombre de pHiu sans augmentation du taux d’acidose néonatale, d’accouchements instrumentaux et de césariennes. (RA) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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ESF00509 | PER | Périodique | Bibliothèque ESF | Périodique | Disponible |