Résumé :
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Malgré la diminution de la fréquence de survenue des feux au bloc opératoire, grâce à l’utilisation d’agents anesthésiques de moins en moins inflammables, environ 600 cas sont déclarés chaque année aux États-Unis, l’incidence réelle étant probablement supérieure et la prise en charge étant déclarée suboptimale dans la moitié des cas. En France, une méconnaissance de la gestion par les soignants d’un incendie au bloc, a également été mise en évidence. Pour qu’un feu se déclare, une triade doit être présente composée d’un comburant (oxygène [O2 ], protoxyde d’azote [N2 O]), d’un combustible (désinfectant alcoolique, poils, cheveux) et d’une énergie (bistouri électrique, endoscopes, LASER). Cette triade peut être générée accidentellement en salle d’opération par les soignants (chirurgiens, anesthésistes, IBODE). Les dommages humains (patients, soignants), économiques et légaux qui découlent de ces événements sont majeurs (taux moyen des dommages et intérêts de 120 000$). A contrario, le coût des mesures de prévention est mineur, voire nul. Des recommandations concernant la prévention et les conduites à tenir ont été publiées auquel chaque structure de bloc devrait se référer. (RA)
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