Résumé :
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Au cours de mes trois années de formation, et plus spécifiquement durant un de mes stages, j’ai pu réaliser à quel point la place des affects du soignant peut être prépondérante. Humain avant tout, le contact avec un individu en situation de détresse peut s’avérer déstabilisant pour lui et engendrer du stress et des émotions.
Je me suis alors lancée le défi d’étudier l’impact de ces réactions humaines dans la relation soignant-soigné, notamment au sein d’une situation violente en psychiatrie. Mon expérience personnelle constitue le point de départ de mon travail de recherche. Puis j’ai abordé des concepts clés liés à ma thématique, tels que la prise en charge en psychiatrie, la violence en réponse à la souffrance, la régulation des émotions, le blindage, la juste distance professionnelle… Les entretiens réalisés auprès des professionnels de terrain m’ont fait prendre conscience de l’importance de la connaissance de soi. Celle-ci assure une meilleure régulation des émotions de la part de l’infirmier, garantissant la qualité de la prise en charge soignant-soigné. J’ai donc élu cette notion pour hypothèse de recherche, afin d’enrichir mon travail de fin d’études. Mon mémoire est finalement un message destiné à chaque infirmier : Il convient de ressentir du stress et des émotions pour être humain, de les accepter et de les réguler pour être professionnel et de se soigner pour être soignant !
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