Titre : | Imagerie du rachis ankylosé (2023) |
Auteurs : | Inès Ben Rhouma, Auteur ; A. Miquel, Auteur ; L. Arrivé, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal d'imagerie diagnostique & interventionnelle (vol. 6, n°4, septembre 2023) |
Article en page(s) : | 253-268 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction : L’ankylose rachidienne est une complication tardive de diverses affections, en particulier de la spondylarthrite ankylosante (SPA), de l’hyperostose vertébrale ankylosante (HVA) et de l’arthrose rachidienne (AR), se traduisant par des ossifications et une fusion de deux vertèbres ou plus.
Messages principaux : Les différentes caractéristiques radiologiques de chacune des principales causes d’ankylose rachidienne que sont la SPA, l’HVA et l’AR sont présentées. Les données anamnestiques ainsi que la présentation radiographique des constructions osseuses paravertébrales (syndesmophytes, ostéophytes isolés ou formant des ponts, ossifications ligamentaires) sont souvent suffisantes pour reconnaître la cause sous-jacente, mais dans certains cas, le diagnostic est plus difficile et l’analyse des articulations sacro-iliaques, zygapophysaires et costovertébrales en tomodensitométrie (TDM) peut s’avérer utile. L’ankylose rachidienne est à l’origine de diverses complications, au premier rang desquelles les fractures vertébrales. Ces fractures sont difficiles à diagnostiquer car elles surviennent en règle après un traumatisme mineur, sont paucisymptomatiques et fréquemment méconnues par les radiographies standards. La TDM est plus performante pour rechercher une solution de continuité discovertébrale et de l’arc postérieur dont la conséquence est l’instabilité fracturaire à risque de complication neurologique. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est indiquée en cas de symptomatologie neurologique à la recherche d’un hématome épidural ou d’une contusion médullaire, et dans les cas où même la TDM est d’interprétation difficile. Conclusion : Devant un rachis ankylosé, le contexte clinique et la présentation radiographique peuvent suffire au diagnostic différentiel entre SPA, HVA et AR. Dans les cas douteux, la TDM est l’examen de choix pour détecter des lésions infraradiologiques discriminantes. Dans ce contexte, toute rachialgie inhabituelle doit faire évoquer la possibilité d’une fracture vertébrale, et devrait conduire à la réalisation d’une TDM voire d’une IRM afin de confirmer le diagnostic, d’évaluer l’extension des lésions et de rechercher une complication neurologique avant prise en charge chirurgicale. (RA) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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14349 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |