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Résumé :
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C’est à partir d’un atelier d’apprentissage de la conception architecturale en première année des études d’architecture que nous proposons de contribuer à la réflexion collective sur les relations entre les apprentissages et leurs lieux. Observer comment se découvrent les potentialités de l’espace pour les futurs architectes peut apparaître comme une mise en abîme de la question posée. Toutefois, la description d’un exercice pédagogique permet de partager quelques critères de compréhension des qualités et des significations de nos liens aux lieux et aux milieux. Il s’agit, pour les futurs architectes, de mieux objectiver leurs prochains domaines d’action (comment aménager). Mais il est aussi question, alors que l’Anthropocène peut être lu comme l’ère de la démesure transformatrice de la planète, de reconnaître, d’une manière qui peut sembler paradoxale et énigmatique pour une telle profession, la part d’inconstructible (Rosa, 2020 ; Frédéric Neyrat, 2016) qu’il convient d’observer et de ménager. (RA)
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