Résumé :
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Devant l’explosion du nombre de signalements d’infection nosocomiale via l’application e-SIN, Santé publique France (SPF) a mis en place un groupe de travail pour optimiser leur traitement. Dans ce cadre, SPF a souhaité savoir comment les centres d’appui pour la prévention des infections associées aux soins (CPias) étaient organisés pour la gestion des signalements. Pour ce faire, le réseau national des CPias a mené une enquête auprès des 17 CPias par entretiens semi-dirigés en octobre 2023. Vingt-deux responsables de signalement ont été identifiés et 54 professionnels sont mobilisés au total. À l’ouverture d’un signalement, cinq CPias contactent systématiquement l’établissement de santé signalant, les autres ne le font qu’en cas de présence de certains critères (cluster, caractéristiques du pathogène, demande d’appui de l’établissement…). Dans la plupart des CPias, il n’existe pas de règle pour positionner le niveau d’action. Les données du signalement sont utilisées par douze CPias pour des communications ou des retours d’expérience. Les CPias se réunissent régulièrement avec SPF (et éventuellement les agences régionales de santé) pour le suivi des signalements. Une harmonisation intra-CPias de la gestion des signalements est facilitée par des temps d’échange formels ou informels. En revanche, il est nécessaire de redéfinir un cadre au niveau national pour standardiser les modalités de gestion inter-CPias du signalement. (RA)
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