Titre : | Imagerie des tumeurs rétropéritonéales primitives (2024) |
Auteurs : | Elaura Caseiro, Auteur ; J. Coutureau, Auteur ; J. Delebecq, Auteur ; P. Taourel, Auteur ; I. Millet, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal d'imagerie diagnostique & interventionnelle (vol. 7, n°3, juin 2024) |
Article en page(s) : | 147-157 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction : Les tumeurs rétropéritonéales primitives sont un groupe hétérogène de lésions développées indépendamment des organes rétropéritonéaux. Les tumeurs solides peuvent être divisées en quatre groupes : tumeurs mésenchymateuses, lymphoïdes, neurogènes et germinales. Les lésions kystiques du rétropéritoine ont une gamme diagnostique propre, et sont dans la grande majorité des cas bénignes.
Messages principaux : Les tumeurs solides primitives du rétropéritoine sont majoritairement malignes, dominées par les sarcomes. Les liposarcomes, les plus fréquents, sont composés de tissu et de graisse en proportion variable, la quantité de graisse étant inversement proportionnelle à la différenciation du sarcome. Les lymphomes représentent environ un tiers des tumeurs solides primitives du rétropéritoine, et se présentent sous la forme d’adénomégalies multiples ou de masses confluentes. Les tumeurs neurogènes sont majoritairement bénignes, et rencontrées chez les sujets plus jeunes. Alors que les schwannomes et les ganglioneuromes présentent volontiers une composante myxoïde, les paragangliomes sont des lésions habituellement hypervasculaires. Les lésions germinales du rétropéritoine sont le plus souvent secondaires à une néoplasie ovarienne ou testiculaire, mais il existe des masses germinales rétropéritonéales d’origine extragonadique. Les lésions kystiques du rétropéritoine sont de nature diverse, les plus fréquentes étant les malformations rétropéritonéales lymphatiques, qui franchissent les différents espaces sans effet de masse sur les organes adjacents. Les lésions présacrées ont quant à elle une gamme diagnostique spécifique, les plus fréquentes étant les tératomes, les myélolipomes extrasurrénaliens et les kystes de Tailgut. Conclusion : La TDM en première intention et l’IRM permettent une orientation diagnostique fiable devant une lésion rétropéritonéale. Une biopsie est nécessaire pour les lésions d’allure maligne ou indéterminée, en centre expert en cas de suspicion de sarcome, afin de planifier la prise en charge. (RA) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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14649 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |