Résumé :
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L’âge est un facteur de risque identifié de complications postopératoires. Afin de réduire ce risque, il est possible d’optimiser la prise en charge dès la période préopératoire. Cette optimisation consiste, en premier lieu, à savoir dépister les sujets les plus fragiles à l’aide de tests spécifiques. Des mesures simples, telles que la prévention des sevrages, le tri des médicaments, la correction d’une anémie ou d’une dénutrition, doivent être mises en œuvre. La pré-habilitation consiste à appliquer des mesures visant à améliorer la fonctionnalité préopératoire, par la réalisation d’exercices physiques, la re-nutrition et la préparation psychologique. Cette préparation a montré qu’elle pouvait réduire la morbidité postopératoire, en particulier chez les patients les plus fragiles opérés de chirurgie lourde. Elle s’intègre dans une filière de soin multidisciplinaire spécifique, intégrant les gériatres et les anesthésistes. Cette revue fait le point sur la collaboration nécessaire entre ces deux spécialités pour préparer au mieux le patient âgé fragile à la chirurgie. (RA)
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